{ Laura . Admin
Nombre de messages : 812 Age : 32 Votre Prénom : Laura ^^ Date d'inscription : 23/06/2007
| Sujet: Interview au magasine Hola. Sam 1 Mar - 16:53 | |
| Qui ne se souvient pas de ce garçon asturien qui est venu à Madrid pour rencontrer le succès. Ainsi était Pedro, le personnage qui à rendu Pablo Puyol célèbre dans la série Un Paso Adelante. Cependant, le malaguène a acquis, en plus de son passage sur le petit écran, davantage d’expérience puisqu’il a participé à des films comme : Tánger, 20 centímetros, ou encore La conjura del Escorial, sa dernière prestation qui sortira en salles à l’automne 2008. Le théâtre a également permis de découvrir toute l’étendu de ses talents en danse et en chants, grâce à des comédies musicales comme Rent ou Grease. Dans La Bella y la Bestia il se glisse dans la peau de Gastón, un chasseur prétentieux près à tout pour gagner l’amour de la Bella.
Qu’ont en commun Pablo et Gastón ?
Je veux croire que j’ai peu avoir avec Gastón, parce qu’il est le comble de l’égocentrisme, de l’égotisme et de l’égoïsme. Mais c’est l’un des personnages les plus amusants que j’ai interprété dans ma vie, parce qu’il est difficile de croire que quelqu’un puisse avoir un égo si grand que même son corps ne suffit pas à contenir. Il est très amusant à interpréter.
Ça te plait d’incarner un personnage avec une telle force comique ?
Je m’amuse beaucoup dans la comédie. Il faut dire aussi que jusqu’à présent je n’ai pas eu l’occasion de jouer des rôles comiques, mes rôles ayant presque toujours été dramatiques. Quand je joue un personnage comme celui-ci, dont on se demande, à chaque fois qu’il apparaît sur scène, qu’elle ânerie il va sortir, je m’amuse beaucoup.
Tu fais de nouveau équipe avec Raúl Peña, avec lequel tu avais déjà travaillé dans Un Paso Adelante. Comment se sont passées les retrouvailles ?
Sur scène, nous sommes comme les deux doigts de la main. Nous sommes toujours ensembles sur scène et nous avons un très bon feeling. Avec lui, je me sens sure : sur scène il est très vif et lorsqu’il y a le moindre petit problème il est toujours là pour le résoudre et je crois qu’il ressent la même chose avec moi.
Vous avez des chorégraphies très compliquées. Je suppose que ton expérience de danseur t’a été d’une grande utilité…
Le plus compliqué est de danser et de chanter en même temps, car il faut sauter d’un côté, courir de l’autre avec tout l’habillage par-dessus et en plus chanter. En elles même les chorégraphies ne sont pas si compliquées que ça. Mais étant donné qu’il faut qu’elles soient harmonieuses, tu es obligé de contrôler ta respiration et d’être le plus concentré possible.
Tu es un artiste polyvalent : tu as fais du théâtre musical, du cinéma, de la télévision, tu es chanteur et tu composes. Dans quoi es-tu le plus à l’aise ?
Dans tout. Pour ça, en revanche je suis égoïste : je ne voudrais pas avoir à choisir parce que tout a son charme. Au cinéma, j’aime la façon dont on travaille et le style d’interprétation ; tout est beaucoup plus mesuré et sous contrôle. Au théâtre, c’est bien d’avoir du public : s’il y a un souci, il le voit. Il y a cette nervosité, cette tension. A la télévision le travail est compliqué : tout va très vite et il faut être très alerte, mais c’est un bon passage avant de faire du cinéma parce que ça t’apporte beaucoup d’expérience.
Ton dernier disque « Dejame » a cartonné en France. Pourquoi crois-tu que tu as eu plus de succès en dehors qu’à l’intérieur de nos frontières ?
Il y a eu plusieurs choses : mon disque est sorti à un moment où les gens me voyaient comme celui qui était dans UPA Dance, et en plus ce n’était pas un disque purement commercial. C’est un disque de rock plus sérieux et plus mûre, il est donc logique que les gens qui aimaient UPA ne le comprennent pas et que ceux qui n’aimaient pas UPA ne lui aient pas non plus laissé une chance. En France, il semble que les gens aient été moins radicaux, et ça a très bien marché. J’en suis très content.
La série télévisée Un Paso Adelante a formé beaucoup d’artistes. Qu’as-tu appris lors de ton passage ?
Je n’ai pas oublié ce que j’y ai appris. J’ai passé deux ans et demi devant une caméra 15 heures par jour, et il faut vraiment être nul pour ne rien avoir appris. Nous avions une équipe très professionnelle. J’ai beaucoup appris. Ça m’a permis d’être connu et de faire d’autres types de travaux.
Tu viens de tourner le film La conjura del Escorial, racontes moi quelque chose sur ton personnage.
La première aura lieu le 5 septembre prochain même si on pourra peut être le voir avant au festival de Cannes ou de Venise. Je suis l’un des assassins membres de la conjuration qui finira par tuer Juan Escobedo. C’est une histoire vrai qui c’est déroulée sous le règne de Felipe II d’ Espagne ; un thriller d’époque avec des chevaux et des combats à l’épée. Et en même temps, c’est une histoire transposable aux luttes de pouvoir qui ont lieu actuellement. En plus d’être un film très bien écrit, la distribution est impressionnante Julia Ormond, Juanjo Puigcorbé…
Julia Ormond par exemple est une actrice internationalement connue, toi, aimerais-tu faire le grand saut vers Hollywood ?
Si l’occasion se présentait personne ne cracherait dessus. Si c’était possible j’aimerai pouvoir faire un film d’action, vu que là bas, ils disposent de budgets énormes pour ce type de productions. J’aimerais tourner un film dans lequel je finirais par sauter d’un immeuble juché sur une moto…
Quels sont tes projets à venir ?
J’ai enregistré deux épisodes pilotes pour une série télé et en mars je commencerai le tournage d’un nouveau film. Je n’arrête pas, je fais beaucoup de choses en essayant de tout concilier. Je suis content d’être là où j’en suis et je serai à l’affiche de la Bella y la Bestia pendant encore un bon moment.
Source : Le FCOFPP | |
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